24 avril 2024

Les 7 étapes d’écriture d’un roman

Maintenant que nous avons mis en place une routine d’écriture, nous allons pouvoir enfin passer au choses sérieuses : l’écriture du roman proprement dite. Je vous propose de lister les 7 étapes d’écriture indispensables, incontournables et comment les mettre en place. J’espère que ces étapes vous permettent d’appréhender de manière globale le travail d’écriture d’un roman. Cela permettra ensuite de développer chaque étape d’écriture de manière plus détaillée et plus précise.

1ère étape d’écriture : la gestation des idées

Toute création part en général d’une idée. L’écriture de roman n’échappe pas à la règle. D’ailleurs, cela arrive à tout le monde, mais encore plus à un romancier de se dire : « On pourrait en faire un livre ! ». L’idée est évidemment le point de départ incontournable et obligatoire. Mais pour cela, l’idéal est d’en recueillir plusieurs, puis de les laisser mûrir et mâturer. Et de voir ce que cela donne, et si l’idée germe.

À titre d’exemple, voilà quelques idées, qui pourraient bien servir de base à un roman :

– Un homme marié depuis de nombreuses années tente de reconquérir l’amour de sa femme.

– Une famille influente tente de prendre le pouvoir mondial au travers de trusts puissants.

– Une jeune infirmière disparaît mystérieusement un soir en allant promener ses chiens.

Tentez de découvrir d’où proviennent ces idées, et lesquelles ont donné réellement lieu à un roman. (réponse en bas de l’article)

a) Qu’est-ce qui peut servir d’idée de départ à un roman ?

En fait, je dirais que tout, absolument tout peut servir de point de départ à un roman : cela peut être une expérience vécue, un article lu dans les journaux ou entendu dans la presse, une anecdote ou une aventure racontée par un proche ou un ami, la lecture d’un livre, la vision d’un film, etc. Il n’y a pas de limite.

b) Noter ses idées

écrire ses idées sur des post-it - Image par Nappiness de Pixabay
écrire ses idées sur des post-it – Image par Nappiness de Pixabay

Les idées sont fragiles, les idées sont volages, et surtout les idées s’envolent. À qui cela n’est-il pas déjà arrivé d’avoir une idée, que l’on trouve absolument géniale, et de ne pas s’en souvenir le lendemain, voire même quelques heures après ? C’est pour ça qu’il est absolument indispensable de noter les idées qui nous passent par la tête et ce le plus rapidement possible. Alors évidemment, cela peut être des idées de roman, des idées de scène ou même des idées de répliques. Mais pour cela, il faut toujours avoir sous la main de quoi noter facilement. Chacun utilisera les outils qui lui conviennent : carnet, bloc-notes papier ou électronique. Personnellement, j’utilise l’application ‘Voice Notes’ qui me permet soit de retranscrire ma voix, soit de noter directement un message ou une idée sur mon téléphone portable, que j’ai tout le temps à portée de main !

c) Les mettre dans une boite à idée

Toute idée est bonne à prendre, mais toute idée ne donne pas forcément suffisamment de matière pour écrire un roman. On va bien dans les idées que j’ai notées qu’à elles seules, elles ne suffisent pas à donner matière à l’écriture d’un roman. Il va donc falloir les nourrir un peu, et les mettre dans une sorte de germoir ou de nursery.

Les idées sont un peu comme des graines. Il faut les laisser un peu reposer pour savoir ce qu’elles donnent et si elles mûrissent et germent. Pour cela, il faut les mettre quelque part au chaud dans une petite boite à idées… et ouvrir de temps en temps la boite, pour voir ce qui pousse, et ce qui nous inspire.

Ma boite à idée est constituée d’un dossier sur mon ordinateur. Mais vous pouvez très bien les noter sur un carnet ou sur une feuille et les mettre dans une vraie boite… pourquoi pas ?

Normalement, si les idées sont intéressantes, elles vont trotter dans la tête, et elles vont mûrir toutes seules. Et d’autres vont venir enrichir l’idée de départ. Si ce n’est pas le cas. C’est probablement que ce n’est pas une bonne idée… pour vous.

Il est par ailleurs possible que certaines idées ne donnent rien tout de suite. Ce n’est pas grave. Ne les jetez pas. Les idées, ça peut toujours servir…

Je dirais même plus, une idée toute seule n’est pas suffisante. Pour avoir matière à écrire un roman, il faut mixer au moins deux, voire trois bonnes idées…

d) Est-ce une bonne idée ?

Toutes les idées se valent, il n’y en a pas de meilleures que d’autres. Une idée en elle-même n’a rien ni d’original, ni de personnel. D’ailleurs en terme de droit d’auteur, les idées ne peuvent pas se protéger. Et pour cause. Elles appartiennent à tout le monde. Je prétends même que les idées flottent dans l’air, en tout cas dans un espace où l’on peut se connecter et y avoir accès. Mais l’idée ne suffit pas. Ce qui va faire l’originalité d’une idée va être la manière dont on va la traiter. Deux auteurs peuvent exploiter la même idée et le résultat peut être radicalement différent. C’est pourquoi il va falloir y apporter sa pâte, son point de vue, son cœur, son sang et ses larmes parfois pour lui donner vie… C’est à ça que sert un auteur, non ? À donner vie à idées… au travers de personnages et d’histoires.

C’est là qu’il va falloir commencer à travailler un peu sur l’idée :

2e Étape d’écriture : Les prémices.

La deuxième étape d’écriture consiste à travailler l’idée pour la tester et jeter les premières bases de sa construction. C’est ce que j’appelle les prémices. C’est en quelque sorte, le croquis, le brouillon, le plan d’ensemble. Il contient déjà tous les éléments essentiels de l’histoire à savoir les personnages, le décor, l’intrigue, la narration, etc. mais de manière succincte et pas encore développé.

C’est cette étape va permettre de tester la validité de « l’idée », qui à ce stade est déjà beaucoup plus qu’une idée. Puisqu’en fait, dans les prémisses, tout est déjà contenu.

Je l’appelle les prémices, certains l’appellent le synopsis. Mais ce terme est utilisé différemment en fonction des contextes. Je l’utilise moi-même plus bas dans un autre sens.

a) C’est l’histoire de…

Toute histoire doit pouvoir se résumer en une phrase sous la forme :

C’est l’histoire d’un personnage qui veut quelque chose, mais qui va avoir du mal à l’atteindre.

Cela paraît peut-être réducteur, mais si vous avez bien compris la question de l’identification au personnage, en fait, c’est la base de toute histoire. Nous y reviendrons plus en détail dans la construction du personnage.

Donc, dès le départ, il faut essayer de résumer son histoire de cette manière. Pas toujours facile. Mais c’est un bon test. Si on n’y arrive pas, c’est probablement que l’idée n’est pas encore très claire.

C’est l’histoire de Jean-Michel qui cherche à rencontrer l’amour de sa vie, mais il pense qu’il n’est pas séduisant et ne sait pas comment aborder les filles.

Dit comme cela, c’est un peu plat. Et cela fait plutôt penser à une histoire d’adolescent.

Mais si maintenant, j’ajoute cette phrase :

Jean-Michel va parcourir le monde à la recherche du Graal ou de la Toison d’or pour le rapporter à sa bien-aimée.

Tout d’un coup, l’histoire prend une autre dimension. Nous pensons tout de suite aux romans de chevalerie, à Gauvain, à une quête initiatique. Pourtant, la phrase initiale n’a pas changé.

Évidemment, derrière ce genre de phrases, peuvent se cacher des dizaines de manières différentes de la décliner. Mais cette phrase de départ permet d’effectuer un premier test à savoir si cela va permettre de durer pendant 300 pages… ou tout un film. En fait, concrètement, cette phrase est pour le moment trop vague pour pouvoir partir sur une écriture. Il faut donc développer un peu plus certains éléments :

b) Qu’est-ce qu’on veut raconter ?

Quels sont nos objectifs en tant qu’auteur ? C’est important de savoir pourquoi nous avons envie de parler de telle ou telle histoire. Et aussi de déterminer le plus tôt possible le genre de l’histoire. On voit bien dans les trois idées proposées au début, que la première est plutôt une histoire d’amour du genre comédie dramatique, que la deuxième est une sorte de thriller planétaire, alors que la troisième oscille entre le thriller et le roman policier. Le genre va évidemment déterminer un style d’écriture, puisque chaque genre répond à des codes plus ou moins précis, plus ou moins rigides.

Ensuite, il faut évidemment mettre tout ce propos au propre par écrit. Cela peut par exemple concerner le message que l’on a envie de faire passer, l’émotion que l’on a envie de transmettre. Je conseille de développer le propos en quelques paragraphes. C’est un guide pour savoir où l’on va, ce que l’on veut dire. Cela doit pouvoir se résumer en quelques paragraphes.

c) Définir le personnage principal

Il est possible de faire des sagas, et de ne pas avoir de personnage principal, mais c’est toujours très compliqué. Toutes les histoires, ou quasiment toutes, ont un personnage principal et un seul.

Alors rapidement : qu’est-ce qu’un personnage principal ? Tout d’abord, c’est le personnage qui apparaît le plus souvent. Mais surtout, c’est le personnage à qui il arrive le plus d’aventures. Et concrètement, c’est lui qui doit faire avancer l’action et l’intrigue au travers de la quête de son objectif.

Il est parfois possible de choisir plusieurs narrateurs, qui peuvent parfois passer pour des personnages principaux. Mais en général, ce n’est qu’un point de vue narratif. Car si chaque personnage a une mission et une quête différente, il faut la raconter de manière indépendante, au risque de se perdre dans les différentes histoires. Et par conséquent de perdre l’attention du lecteur.

En tout état de cause, il est nécessaire de commencer un peu à détailler notre personnage principal, de savoir d’où il vient et ce qu’il veut faire. Ce n’est pour le moment, je le rappelle qu’une description succincte de deux ou trois paragraphes, que nous détaillerons dans la 3eme étape.

d) et les personnages secondaires

Une fois le portrait du personnage principal esquissé, nous allons rapidement dresser le portrait des personnages secondaires. J’entends ici ceux qui vont intervenir dans la narration, dans des rôles divers, soit d’antagoniste, soit de partenaire mais en tout cas qui vont servir à faire avancer l’intrigue.

À cette étape, une description succincte de quelques lignes suffit pour se faire une idée.

e) Le cadre de l’histoire,

Le décor peut avoir une réelle importance dans une histoire. Car le cadre d’une histoire peut parfois revêtir l’importance d’un personnage. Dans ce cas, il est important de le détailler. Si le décor n’intervient pas dans l’histoire, alors on peut passer à la suite.

f) Le résumé de l’histoire

Alors maintenant que l’on a tous les ingrédients, on va pouvoir mettre en place un résumé de l’histoire. Cela correspond globalement aux étapes de l’évolution du personnage principal.

À ce stade, le résumé de l’histoire peut prendre deux ou trois pages. C’est un peu comme si on essayait de résumer précisément un livre, mais avant de l’écrire.

g) Les choix narratifs

La narration, c’est la base de l’écriture. Car une histoire a besoin d’être racontée. Une histoire toute seule, en fait n’existe pas encore. Il va falloir décider qui sera le narrateur, ou les narrateurs. Autant il est très délicat de construire une histoire sur plusieurs personnages principaux, autant il est tout à fait possible de choisir plusieurs narrateurs.

Il faut ensuite décider comment il ou elle va raconter son histoire. Est-il lui-même un personnage ? Parle-t-il à la première ou à la troisième personne ? À quel temps?Eet aussi de choisir une échelle temporelle, linéaire ou non ? Cela veut dire, est-ce que nous allons raconter l’histoire dans sa chronologie, ou allons partir de faits marquants pour revenir en arrière, ou aller dans le futur ?

Certains présentent cette étape à des éditeurs. En général ceux qui en ont déjà un. Et c’est le responsable éditorial qui va éventuellement décider de la faisabilité ou non du roman.

h) Premier bilan

À ce stade, on a mis en place toutes les bases qui vont permettre d’écrire un roman. Mais aussi de se faire une idée suffisamment précise de ce qu’il pourra donner. Il est important de faire un premier bilan. Il faut se poser la question de l’intérêt, et de l’opportunité de poursuivre ou non. Ce roman aura-t-il un intérêt pour d’autres personnes que moi-même ? A-t-il un potentiel commercial ? Si on a la possibilité de réaliser un sondage, cela peut être intéressant de le faire.

Après cette étape d’écriture, il faut laisser un petit peu décanter, mûrir. Et d’y revenir un peu plus tard pour voir si avec le recul, cela tient toujours la route. Il est également extrêmement intéressant de faire relire cette étape à des personnes un peu aguerrie. Cela permet d’avoir un retour et de tester son idée, ou d’éventuellement corriger le tir. Alors là encore attention, la question n’est pas de savoir si la personne « aime » ou « n’aime pas ». Car c’est très personnel. Il faut arriver à déterminer si l’histoire « fonctionne » ou « ne fonctionne pas ». Ce qui n’a rien à voir.

Une fois que cette esquisse, ces prémisses sont validées, et que l’on sait où l’on va. Une fois que vous aurez testé vos motivations, vous pourrez passer à la suite.

3e étape d’écriture : la construction des personnages.

Étape d'écriture : construire ses personnages - Image par Wilfried Pohnke de Pixabay
Étape d’écriture : construire ses personnages – Image par Wilfried Pohnke de Pixabay

À partir de cette étape d’écriture, nous allons commencer à rentrer dans la construction de l’histoire au travers de la construction des personnages. Comme nous l’avons vu, les personnages sont à la base des histoires. La construction des personnages est donc à la base de la construction des histoires. Il est important que l’auteur connaisse tout, absolument tout de ses personnages.

a) Les caractéristiques du personnage

Il faut décliner son identité, son âge, ses amis, sa famille, sa profession, son physique, ses vêtements, sa manière de parler, sa religion.

b) Son vécu

le passé du personnage. Le contexte familial dans lequel il a été élevé, ce qui lui est arrivé, etc.

le présent du personnage : c’est sa situation au moment de l’histoire et ce qui va lui arriver pendant l’histoire

le futur du personnage : c’est ce qui va arriver au personnage après la fin de la narration.

c) son caractère :

Ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas, ses qualités, ses défauts, la manière de réagir, ses faiblesses, etc. ?

d) Ses motivations, les obstacles, sa réaction.

Comme nous l’avons vu dans l’article sur l’identification au personnage, la question de la motivation ou des motivations du personnage, en particulier du personnage principal, est essentielle. Car c’est elle qui doit faire avancer l’action. Il est possible de faire des personnages qui n’ont pas de motivation. Mais cela ne va pas en faire des héros. Et par conséquent, il sera très difficile d’intéresser des lecteurs à ce genre de personnages. Sauf à faire un autre personnage qui va vouloir les faire bouger…

Nous reviendrons en détail sur la construction des personnages, tant elle revêt d’importance dans l’écriture d’un roman.

4° étape d’écriture  : l’écriture du synopsis

Comme nous l’avons vu dans les 5 erreurs à ne pas commettre, cette étape d’écriture est indispensable pour ne pas risquer de se perdre dans sa narration. Il est essentiel de rédiger un synopsis détaillé du roman que l’on va écrire.

Ce synopsis est découpé en chapitres eux-mêmes découpés en scènes et chaque scène est résumée en un ou deux paragraphes.

Chaque scène doit correspondre à un objectif précis et une résolution ou non de cet objectif. Cela permet de savoir exactement où commence et où s’arrête la scène.

Ce synopsis est un plan de route, qui permet de savoir exactement où l’on va.

Il permet d’écrire chaque scène en rapport avec les autres. Et comme au cinéma, cela permet également de faire facilement du montage, en déplaçant facilement une scène.

C’est pour cela qu’il est important de numéroter chaque scène, comme un scénario.

5e étape d’écriture : la rédaction des scènes

Jeune fille écrivant son roman sur ordinateur – Image par khamkhor de Pixabay

Cette étape d’écriture correspond à l’idée que l’on se fait d’écrire un roman. C’est-à-dire la rédaction. Car on va enfin pouvoir se mettre à écrire, vraiment. Même si toutes les autres étapes d’écriture font partie intégrante de l’écriture. Et normalement, si toutes les étapes précédentes ont été effectuées avec précision, cela ne devrait normalement pas poser trop de problème. Si le personnage principal est clairement défini, que ses objectifs sont clairs, que les épreuves et surtout les protagonistes sont également forts et développés, tout va bien.

Alors, évidemment, tout cela c’est un peu théorique. Car en fait, il y a un certain nombre de questions qu’il est possible de se poser à chaque scène :

L’objectif de la scène est-il clair ?

Est-il en lien avec l’objectif de mon personnage ?

Est-ce que je sais exactement où commencer et où arrêter la scène ?

Est-ce que je sais comment lancer l’intrigue pour la ou une scène suivante dans le cas d’intrigues secondaires ?

Cette scène est-elle indispensable et fait-elle avancer la narration ?

Si l’on peut répondre clairement à toutes ces questions, alors il n’y a aucun souci pour écrire la scène. Si l’une de ces questions n’est pas claire, il est peut-être nécessaire de préciser les réponses avant de s’y mettre.

Il ne reste plus qu’à imaginer la scène… et la rédiger en faisant la part des descriptifs et des dialogues, des actions et des descriptions. En fonction du style et du genre que l’on veut donner à son roman.

6e étape d’écriture : les relectures

Encore une fois, le premier jet n’est qu’une étape d’écriture. Je dis parfois un brouillon. En tout cas, c’est une matière première qu’il va falloir laisser reposer un peu. Pour pouvoir souffler un peu, et surtout prendre du recul.

a) Se relire, une étape d’écriture essentielle

Car il est important d’avoir le maximum de recul pour pouvoir effectuer les correctifs nécessaires. Ce que l’on écrit est un peu comme un bébé, et l’on a souvent du mal à s’en détacher. Cela veut dire que l’on tient à telle ou telle scène, même si elle n’est pas utile, et même à tel ou tel paragraphe, qui ne rajoute pas grand-chose. En fait, il faut savoir faire des sacrifices quand on se relit, pour pouvoir élaguer ce qui n’est pas indispensable. Et ce n’est pas toujours facile.

b) et se faire relire par un beta-lecteur.

L’idéal est évidemment de se faire relire par une personne compétente et bienveillante qui va pouvoir vous aiguiller sans brider votre créativité. C’est une des étapes les plus délicates. Car l’auteur est souvent attaché à ce qu’il a écrit. Et il va défendre « son bébé ».

Le beta-lecteur idéal doit avoir de nombreuses qualités : il doit aimer lire, il doit être disponible, il doit connaître un minimum les techniques d’écriture. Sauf cas exceptionnel, il vaut mieux éviter quelqu’un de votre entourage, parce qu’il risque de ne pas être objectif. Car la plupart du temps il ne voudra pas vous froisser.

Donc n’hésitez pas à arpenter les salons littéraires, à visiter les forums d’écritures et à participer à des ateliers. Et aussi à lire cette excellent article qui vous donnera de pistes : Comment dénicher le beta-lecteur idéal ?

7ème étape d’écriture : la réécriture et les corrections.

Le premier jet est la matière première à partir de laquelle l’auteur va travailler. L’étape d’écriture suivant est celle de la ou des réécritures. Là aussi, c’est un peu une question de personnalité. Certains auteurs vont retravailler très peu. D’autres vont faire plusieurs versions. Cela dépend.

a) La réécriture

Les réécritures peuvent être plus ou moins profondes. À savoir que l’on peut plus ou moins remettre en cause le synopsis. Normalement, si les étapes 2 à 4 ont été bien faites, il ne devrait pas y avoir de trop grosses modifications à ce niveau.

b) Le travail du style

C’est à ce stade, et à ce stade seulement que je conseille de retravailler le style. Cela ne sert à rien de vouloir le faire plus tôt. À moins que votre style soit naturel, auquel cas, ce n’est pas un retravail.

c) Dernière étape d’écriture : Les corrections grammaticales et typographiques.

Pour cette dernière étape d’écriture, il ne reste plus qu’à corriger les fautes de grammaire, d’orthographe et typographiques. C’est parfois ce à quoi les lecteurs « lambda » attachent le plus d’importance. Il existe cependant des outils pour aider à ce travail. Qui est normalement un métier dans le monde de l’édition. Car cela demande des compétences bien précises et bien particulières. Et à formater l’ouvrage selon les règles typographiques.

Votre roman est maintenant terminé. Il ne reste plus qu’à trouver un éditeur et à être lu. Ce que nous verrons dans de prochains articles.

Voici l’origines des idées suggérées à la première étape d’écriture :

– la première idée vient de « l’île des Gauchers » d’Alexandre Jardin.

– la deuxième idée vient de « Le Complot des Matarèse » de Robert Ludlum

– la troisième idée est un fait divers paru dans la presse.

Petit exercice : Proposez une idée de roman dans les commentaires, quelle que soit sa provenance. Que ce soit une idée d’un livre déjà existant, d’un film, d’un fait divers, qu’importe, quelque chose qui vous parle et qui vous fait dire : « Tiens, on pourrait en faire un livre ! ». Et tentez d’en faire un pitch d’une phrase.

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